C’est avant tout une histoire de famille : un père guitariste et compositeur, Pierre Alakian, qui a veillé à transmettre à ses deux filles, Estelle et Leslie, la passion de la musique.
Estelle entre au Conservatoire de Musique de Chennevières-Sur-Marne à l'âge de 6 ans et va étudier le piano et la flûte traversière pendant plusieurs années. Elle obtient son diplôme de fin d'étude en 2016 et poursuit son parcours auprès d'une concertiste renommée au Conservatoire d'Issy-Les-Moulineaux; elle réussit également son concours d'entrée à l'Ecole Normale de Paris, école supérieure assurant la formation de concertistes. Estelle sera lauréate en 2020 du Concours Prodiges-Art à Paris.
Leslie découvre le violoncelle à l’âge de 4 ans et rejoint rapidement le jeune orchestre à cordes puis l’orchestre « adulte » du conservatoire de Chennevières à 11 ans. Elle est remarquée à diverses reprises par les jurys des concours, de par son jeune âge et sa maturité musicale. Elle sera lauréate également du concours Prodiges-Art à Paris en 2019.
Quant à Pierre, le guitariste, après 10 ans de conservatoire classique, il va s’intéresser à d’autres styles de musique et de techniques de la guitare en travaillant notamment avec deux maîtres flamenco. Ses compositions dans le style « classico-andalou » s’inspirent de ces deux « mondes » de la musique. Plus récemment, inspiré par ses origines, quelques « couleurs » de la musique arménienne ont été rajoutées dans certaines de ses œuvres.
Un trio familial portant le nom d’Andalou’djan (prononcer « andaloudjanne ») est né : ce nom de groupe fait référence au nouveau style créé, mélange de musique andalouse et arménienne (« djan » étant un mot arménien affectueux signifiant « cher »).